Violence des mineurs : "Une situation qui date depuis très longtemps", estime un sociologue

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Le meurtre du jeune Matisse, 15 ans, à Châteauroux, ravive le débat sur les violences des mineurs. Lundi 29 avril, Christian Mouhanna, sociologue et chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP) était dans le 19/20 info pour livrer son analyse.
Violences des mineurs : "Une situation qui date depuis très longtemps", estime un sociologue Le meurtre du jeune Matisse, 15 ans, à Châteauroux, ravive le débat sur les violences des mineurs. Lundi 29 avril, Christian Mouhanna, sociologue et chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP) était dans le 19/20 info pour livrer son analyse. (france info)
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Le meurtre du jeune Matisse, 15 ans, ravive le débat sur les violences des mineurs. Lundi 29 avril, Christian Mouhanna, sociologue et chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), est dans le 19/20 info pour livrer son analyse.

Le jeune Matisse, 15 ans, est mort samedi 27 avril à Châteauroux (Indre) après avoir été poignardé par un autre mineur, également âgé de 15 ans. Alors que le gouvernement affiche sa volonté de lutter contre la violence des jeunes, ce nouveau drame impliquant des mineurs relance les discussions sur la violence des mineurs.

"Il ne faut pas faire de généralités sur l'ensemble d'une génération. Quand on parle de quartiers difficiles, on a des familles où ça se passe très bien et des familles où ça se passe mal. On a des configurations extrêmement variées, donc il faut éviter de schématiser. Il y a 25 ans dans des quartiers, il y avait déjà des agressions, des jets de pierres sur les voitures de police", estime Christian Mouhanna, sociologue et chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), lundi 29 avril dans le 19/20 info.

"Très peu de réflexion"

Plusieurs drames récents impliquant des agresseurs mineurs ont depuis relancé le débat. "Malheureusement, c'est une situation qui date depuis très longtemps. Et ce sont toujours les mêmes réponses qu'on a avec très peu de réflexion. On est toujours depuis 2002 sur des lois de plus en plus répressives", expose le sociologue.

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