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Coupe du monde de rugby : Baille, Danty, Jelonch… Un retour des tauliers à point nommé pour le XV de France

Les Français affrontent la Namibie pour leur troisième match dans la compétition, jeudi soir.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Jonathan Danty à l'entraînement avec le XV de France à Aix-en-Provence, le 18 septembre 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Des retours de poids à venir. Jeudi 21 septembre, face à la Namibie et pour son troisième match de la phase de poules du Mondial, le XV de France voit revenir deux éléments majeurs, Cyril Baille et Jonathan Danty, qui ont manqué le début du tournoi pour blessures. S’ajoute aussi Anthony Jelonch, écarté des pelouses six mois à cause d’une rupture des ligaments croisés et qui a retrouvé le terrain la semaine dernière lors du match face à l’Uruguay.

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Après la prestation victorieuse mais peu convaincante des Bleus contre les Teros, le retour de ces individualités, touchées pendant la préparation, est une excellente nouvelle pour le collectif tricolore, qui va gagner en solutions et en expérience.

Des revenants sur plusieurs lignes

Les trois joueurs, éléments majeurs des Bleus version Fabien Galthié, vont pouvoir apporter, chacun sur leur ligne, des qualités qui ont parfois manqué aux Bleus. Devant, Cyril Baille va peser sur la première ligne aux côtés de son coéquipier en club Peato Mauvaka, avec sa solidité (1,82 m, 117 kg) à la conquête. Mais il va aussi injecter un peu de dynamisme dans les offensives tricolores. "Ses qualités de joueur, on les connaît [...] Il a ce rôle de relais dans le jeu d’attaque qui permet de mettre du rythme", a ainsi décrypté le capitaine des Bleus, Antoine Dupont, avec qui Cyril Baille évolue aussi à Toulouse.

Le pilier Cyril Baille lors d'un entraînement du XV de France à Aix-en-Provence, le 18 septembre 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Jonathan Danty va lui aussi venir secouer l’attaque tricolore et réveiller un jeu offensif qui est resté en berne une grande partie du match contre l’Uruguay la semaine dernière, grâce à sa vitesse et sa puissance. "Il est capable de répondre à plusieurs situations, pas uniquement en attaque, mais aussi en défense, dans le jeu sans ballon", a assuré Fabien Galthié face aux médias mardi. Le retour du Rochelais signifie aussi le retour de l’association avec Gaël Fickou, la paire de centres privilégiée du mandat de Galthié, née lors de la victoire retentissante contre les All Blacks de la tournée d’Automne 2021, et alignée pour la 12e fois jeudi soir.

Ce n’est plus un retour puisqu’il a déjà foulé la pelouse du stade Pierre-Mauroy, mais voir Anthony Jelonch enchaîner une deuxième titularisation compte aussi comme bon retour et nouvelle réjouissante pour le XV de France. "Personnellement, c’était très important de reprendre du rythme, il fallait que je joue", a dévoilé l’intéressé, cinquante minutes de jeu dans les jambes à Lille et prêt à repartir au combat face à la Namibie. Cette fois, en 8, à la place de Grégory Alldritt, préservé, dans une troisième ligne très solide et expérimentée.

Bon pour le jeu et pour le moral

Baille, Danty et Jelonch apportent aussi l’expérience des grands rendez-vous, avec 92 sélections cumulées et plusieurs moments d’importance vécus avec les Bleus, de la finale de la Coupe d’automne des nations 2020 perdue en prolongation au Grand Chelem 2022, en passant par la série record de 14 victoires. "Ce sont des joueurs qui sont régulièrement titulaires avec nous, ils ont été de toutes les batailles", a reconnu le sélectionneur tricolore, Fabien Galthié, secondé par Thomas Ramos : "Ce sont des joueurs qui ont des places importantes dans le groupe et qui jouent depuis maintenant quatre ans."

Avec leurs retours, le XV de France se rapproche aussi d’une véritable équipe type sur le terrain. De quoi remonter le moral de tout le groupe. "Ça fait aussi plaisir de revoir les mecs revenir de blessure. Que ce soit Anthony, Jonathan ou Cyril", a apprécié l'arrière des Bleus. "On est très contents de voir les mecs revenir dans le groupe. Ça permet de continuer à bosser à 33." De quoi partir avec un collectif prêt et en forme à l'assaut de l'adversaire le plus faible du groupe.

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