Angleterre-Fidji : revivez la courte victoire du XV de la Rose sur de courageux Fidjiens (30-24)

Le match sensation de l'été, c'était déjà Angleterre-Fidji. La victoire surprise des joueurs du Pacifique en match de préparation à Twickenham, l'antre du rugby anglais, a précipité les Anglais dans la charrette des grosses équipes qui pouvaient sortir dès les poules de ce Mondial de rugby. Deux mois plus tard, les deux formations se retrouvent au Stade Vélodrome de Marseille, dimanche 15 octobre (coup d'envoi à 17 heures), pour une place dans le dernier carré de la Coupe du monde, inespérée pour l'une comme pour l'autre. 

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Les Fidji veulent croire à l'exploit. Comme l'a raconté Seremaia Baï, un des coachs adjoints des "Fidjiens volants", l'épopée de l'équipe nationale, marquée par le succès contre l'Australie en poules, fait sensation au pays. "Aux Fidji, ce n'est pas de l'excitation, c'est de la folie ! Les gens se lèvent à 3 heures, 5 heures du matin [pour regarder les matchs, à cause du décalage horaire], et même les malades reviennent à la vie quand nous gagnons !" Les Fidjiens ont atteint les quarts de finale pour la première fois depuis 2007, et n'ont jamais réussi à atteindre le dernier carré.

Les Anglais, comme d'habitude. On les disait moribonds à la fin de l'été, mais ils ont repris du poil de la bête en gagnant tous leurs matchs de la phase de poules. Vous n'avez souvenir d'aucune envolée des Anglais dans le jeu, à part la série de drops de George Ford lors du match inaugural face à l'Argentine ? C'est normal. Mais ça ne veut pas dire que l'équipe la moins spectaculaire encore en lice va prendre la porte.

"L'ennemi public numéro 1 du rugby". Un costume que se plait à endosser le troisième ligne du XV de la Rose, Billy Vunipola. "Je ne dirais pas que les Fidji sont la deuxième équipe préférée des supporters. Je dirais plutôt que l'Angleterre est celle qu'ils aiment le moins. Nous sommes contents d'endosser ce costume."