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Tournoi des six nations : pourquoi la France revêt le costume de favori

Les Bleus de Fabien Galthié font leur entrée dans le Tournoi des six nations dimanche à 16 heures, contre l’Italie.

Article rédigé par franceinfo: sport - Maÿlice Lavorel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Les joueurs français célèbrent leur impressionnante victoire face à la Nouvelle-Zélande au Stade de France, le 20 novembre 2021. (CHRISTOPHE ENA/AP/SIPA)

À dix-huit mois du Mondial à la maison, les Bleus ne veulent plus se cacher. Alors qu’ils démarrent, dimanche 6 février, leur Tournoi des six nations face à l’Italie (16 heures), sur la pelouse du Stade de France, les hommes de Fabien Galthié vont endosser un costume pas toujours facile à porter : celui de favori apparent. 

En cet hiver 2022, le XV de France possède plusieurs arguments pour prétendre à la victoire finale dans le Tournoi, qui lui échappe depuis son dernier sacre, en 2010.

Une dynamique positive

Le groupe bleu reste sur une victoire magistrale contre la Nouvelle-Zélande (40-25), fin novembre. Auteurs d’un match de patrons, les Français avaient écœuré des Blacks dépassés et jamais dans le coup. Ce match était venu conclure une tournée d’automne solide, avec trois succès en autant de rencontres (contre les All Blacks, donc, mais aussi la Géorgie et l’Argentine), au cours de laquelle les Bleus ont montré du bon et du moins bon, mais surtout de belles promesses.

Le XV de France a gagné en confiance et en maturité. Les joueurs ont appris à se trouver, à capitaliser leurs bonnes périodes, et à gérer au mieux les moments de difficultés. Portés par une colonne vertébrale indéboulonnable, formée notamment par Antoine Dupont - sacré meilleur joueur de l’année 2021 par World Rugby - ou Romain Ntamack - toujours présent dans les grands rendez-vous -, les Bleus ont l’occasion de prolonger cette spirale positive.

Deux dernières éditions prometteuses

Les Français restent sur deux Six Nations encourageants, mais au goût d’inachevé. En 2020, au terme d’un tournoi coupé par la pandémie de coronavirus, ils avaient terminé deuxièmes, avec le même nombre de points que l’Angleterre, vainqueure. L’année dernière, les Bleus avaient également accroché la place de dauphin, du pays de Galles cette fois, à quatre longueurs. 

Revanchards, les hommes de Fabien Galthié auront sans doute à cœur cette année d’écrire leurs noms dans les livres d’histoire, et ne se contenteront pas d’une troisième médaille d’argent consécutive. “Il faut préparer les matchs pour les gagner, avoir des ambitions aussi, c’est une chose forte de notre groupe”, a assuré le troisième-ligne François Cros au micro de Tout le Sport. 

Un Crunch en clôture

Le XV de France bénéficie aussi d’un calendrier plutôt en sa faveur. Avec trois réceptions pour deux déplacements, les Tricolores pourront grandement s’appuyer sur leur pelouse et leur public du Stade de France pour les pousser vers les sommets. D’autant que deux de ces réceptions concernent deux grosses nations, l’Irlande d’abord, le 12 février, puis l’ennemi héréditaire anglais, le 19 mars, dans un Crunch qui clôturera le Tournoi.

Restent deux déplacements, en Ecosse à Murrayfield le 26 février, et surtout au Millennium Stadium, la forteresse du pays de Galles, pour un voyage au niveau relevé deux semaines plus tard. 

La menace du Covid

Mais comme depuis bientôt deux ans, tout n’est plus seulement entre les mains et les pieds des Bleus, et un petit inconnu peut s’inviter à la fête. Le Covid-19 pourrait en effet rebattre les cartes en cas de contaminations. Son spectre plane déjà sur le groupe français, avec de nombreux joueurs de retour de la maladie (Dupont, Ntamack, Cros, Jelonch, Baille entre autres) et dans le flou au niveau de leur état de forme. Premiers éléments de réponse dimanche contre l'Italie, pour espérer lancer une belle aventure.

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