Tennis : l'ancien kiné de Jannik Sinner, impliqué dans l'affaire de dopage du joueur, dénonce "une justice sanctionnée par les médias"

Un jour après avoir été remercié par le tennisman italien, Giacomo Naldi s'est exprimé sur Instagram, samedi. Il dénonce la presse qui l'a sali et remercie Jannik Sinner pour leur collaboration.
Article rédigé par Othélie Brion
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Jannik Sinner, entouré de son staff, lors d'une pause médicale, en quart de finale à Wimbledon, face à Daniil Medvedev, le 9 juillet 2024. (HENRY NICHOLLS / AFP)

Il était dans la tourmente depuis quelques jours. Impliqué dans l'affaire de dopage concernant Jannik Sinner, révélée mardi par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA), Giacomo Naldi, kinésithérapeute du tennisman italien, s'est exprimé, samedi 24 août, sur Instagram. Dans un long post, publié au lendemain de son éviction du staff du numéro un mondial, Giacomo Naldi a déclaré : "cela fait mal de penser que je n'en fais plus partie [du staff], c'est difficile de ne pas être dans le box avec vous et d'encourager Jannik, mais je vais devoir m'y habituer rapidement".

En référence à l'affaire de dopage, le physiothérapeute en a profité pour dénoncer une "justice sanctionnée par des médias, trop souvent superficiels et rarement basée sur des faits concrets". "Je me suis toujours demandé quel était l'objectif de rendre spectaculaire des événements judiciaires, si ce n'est de juger, de créer ou de détruire des personnes et leur réputation", a-t-il poursuivi.

Aux côtés de Jannik Sinner depuis un an et demi, Giacomo Naldi, a aussi rendu hommage aux personnes de l'équipe, déclarant : "avec les personnes de ce groupe, j'ai créé un lien fort, mais surtout j'ai pu atteindre des objectifs historiques, qui nous ont fait entrer dans l'histoire du tennis italien".

Pour rappel, Giacomo Naldi est au cœur de l'affaire de dopage dans laquelle est impliqué Jannik Sinner. Le kiné, blessé à un doigt, s'est appliqué un spray contenant du clostébol, une substance interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA), et a ensuite prodigué des soins au n°1 mondial. Une situation qui a conduit le tennisman à être positif à deux contrôles antidopage, le 10 et le 18 mars, avant d'être blanchi par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis, le 20 août.

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