Trophée Jules-Verne : François Gabart et son équipage de SVR-Lazartigue rebroussent chemin dans leur deuxième tentative de record

Le skippeur et son équipe ont décidé, dimanche, de faire demi-tour face à des conditions de vent défavorable et une légère avarie de voile.
Article rédigé par Maël Russeau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
François Gabart sur son trimaran SVR-Lazartigue au port de Concarneau, le 18 décembre 2024. (FRED TANNEAU / AFP)

Les marins de SVR-Lazartigue passeront finalement le Nouvel An à terre. Repartis jeudi 19 décembre à l'assaut du record du tour du monde à la voile, François Gabart et ses compagnons ont été poussés à faire demi-tour, dimanche 22 décembre. Cette fois pas d'OANI (objet ou animal non identifié) percuté, comme lors de leur première tentative, mais des conditions météo plutôt défavorables et un problème technique plus léger, sur une voile, qui ont poussé l'équipage à rebrousser chemin. 

Le trimaran était pourtant bien parti et naviguait avec de l'avance sur le record de Francis Joyon établi il y a sept ans en 40 jours, 23 heures et 30 minutes. "Ces dernières 24 heures, le Trimaran SVR-Lazartigue affolait les compteurs en filant vers le Sud à près de 37.2 nœuds de moyenne avec des pointes de vitesse jusqu'à 50 nœuds !  Néanmoins, après l'analyse des données à 600 milles de l'équateur, l'Atlantique Sud se présente compliqué", explique l'équipe SVR-Lazartigue.

Retour en mer en janvier

"Choisir c'est renoncer", ajoute le collectif qui souligne la particularité du Trophée Jules-Verne et son format de course contre la montre où plusieurs départs sont possibles et où il vaut parfois mieux ne pas s'acharner tant que le demi-tour est possible pour s'offrir une fenêtre optimale permettant de boucler le tour du monde le plus rapidement possible. Attendus le 28 décembre à Concarneau, port d'attache du bateau, François Gabart et son équipe devraient reprendre la mer début janvier, "avec un bateau à 100% de son potentiel", assure SVR-Lazartigue.

Thomas Coville reste, lui, en mer avec Sodebo 3 Ultim et accuse, au pointage de 19 heures, un retard d'une cinquantaine de miles sur le temps référence de Francis Joyon, établi en 2017.

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