: Vidéo Le président centrafricain accepte de négocier avec les rebelles aux portes de Bangui
François Bozizé a offert de former un gouvernement d'union nationale et promis de ne pas se représenter en 2016, date de la fin de son mandat.
Le président centrafricain, François Bozizé, a offert de former un gouvernement d'union nationale et promis de ne pas se représenter en 2016, date de la fin de son mandat, alors que les rebelles de l'alliance Séléka sont parvenus à une centaine de kilomètres de Bangui et menacent la capitale. "Je suis prêt à former un gouvernement d'unité nationale avec le Séléka pour gouverner ensemble le pays parce que je suis un démocrate", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien à Bangui avec son homologue béninois, président en exercice de l'Union africaine, dimanche 30 décembre.
Ces promesses ont été accueillies avec prudence par les rebelles, désormais maîtres de la majorité du pays après une offensive éclair de trois semaines. La France, ex-puissance coloniale, a refusé d'intervenir pour soutenir le régime malgré un appel à l'aide du président Bozizé. Elle a positionné près de 600 soldats à Bangui pour assurer la sécurité de ses 1 200 ressortissants en République centrafricaine.
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