: Vidéo Hollande attaqué par un député, le gouvernement réplique
Pascal Cherki, député PS de Paris, s'en est violemment pris au président, mardi, dans les couloirs de l'Assemblée.
François Hollande est la cible de violentes critiques venant de son camp, à la veille de son interview, jeudi 28 mars, sur France 2. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a condamné mercredi les "propos assez intolérables" du député PS de Paris Pascal Cherki. Mardi, ce dernier s'en est violemment pris au président dans les couloirs de l'Assemblée nationale, l'appelant à "changer de braquet" car il n'est plus "conseiller général [de Corrèze]" et l'accusant de "jouer petit bras".
"M. Cherki semble avoir oublié que les électeurs qui l'ont envoyé à l'Assemblée nationale l'ont fait pour qu'il fasse un travail de député rigoureux, utile et pas pour qu'il tienne des propos à l'emporte-pièce", a déclaré la ministre du Droit des femmes.
"Il faut qu'un certain nombre de nos collègues, y compris parmi des jeunes impatients et turbulents, comprennent qu'ils exercent le pouvoir pour les Français et qu'on n'attend pas de nous ni des critiques, ni des analyses, mais des décisions solidaires", a estimé Jean Glavany, député PS des Hautes-Pyrénées.
Mercredi après-midi, Pascal Cherki, a assuré mercredi qu'il soutenait François Hollande. "C'est mon président, je le soutiens. Et je souhaite qu'il réussisse. Et c'est justement parce que je souhaite qu'il réussisse que je l'ai interpellé", a déclaré le député à l'AFP. "Je comprends que la forme de mon intervention ait pu surprendre", a-t-il concédé, mais "sur le fond, je ne retire pas un mot. Je pense que l'heure est grave et il faut que nous en tirions les conséquences."
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