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La TVA sociale mise en place "avant l'élection présidentielle"

C'est ce qu'assure Valérie Pécresse, ministre du Budget, confirmant les déclarations de Xavier Bertrand, ministre du Travail, mardi matin. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Valérie Pécresse, la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, à l'Assemblée nationale le 2 novembre 2011.  (FRANÇOIS GUILLOT / AFP)

La TVA sociale se fera bien "avant l'élection présidentielle". Valérie Pécresse l'a assuré mardi 3 janvier sur France Info. La ministre du Budget et porte-parole du gouvernement a précisé qu'elle serait débattue lors du sommet social fixé le 18 janvier à l'Elysée.  

Le principe de la TVA sociale, également appelée "TVA antidélocalisation", consiste à alléger les charges salariales et patronales pour les transférer sur la TVA, augmentée de plusieurs points. Ce dispositif est vivement critiqué par l'opposition. 

"Trop de charges sur le travail en France"

Un peu plus tôt, mardi, Xavier Bertrand, ministre du Travail, a indiqué sur France 2 que cette TVA sociale, à laquelle Nicolas Sarkozy a fait allusion lors de ses vœux du 31 décembre, serait mise en place, sans préciser de calendrier.  

C'est "dans l'intérêt général de baisser les charges sur le travail", a-t-il estimé, faisant valoir qu'il y a "trop de charges sur le travail en France". Et de citer en exemple l'Allemagne où, pour 100 euros de salaire brut, les charges sont de 39 euros, contre 50 euros en France.



Une "fumisterie" pour Lutte ouvrière

Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle, a qualifié dans un communiqué ce dispositif de "fumisterie". Selon elle, "sous couvert de lutter contre les délocalisations, le gouvernement veut simplement augmenter la TVA. Et ce sont les salariés, les chômeurs et les retraités que cette hausse touchera le plus durement. La TVA dite sociale n'aurait qu'un seul résultat : prendre aux travailleurs pour arroser le patronat."

Invité du 13 heures de France 2, le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a argué que "pour lutter contre les importations chinoises, ce ne sont pas deux points de TVA qui changeront quelque chose". Pour lui, "le problème de compétitivité de la France n'est pas un problème de coût du travail".

Jean-Claude Mailly invité du 13H de France 2 (Francetv info et France 2)

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