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Vidéo Brigitte Bardot et l'humoriste Rémi Gaillard s'associent pour réclamer la vidéosurveillance dans les abattoirs

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

L'actrice et l'humoriste dévoilent de nouvelles images de l'abattoir d'Alès (Gard), déjà épinglé en 2015.

"Si les abattoirs avaient des fenêtres, beaucoup de gens seraient végétariens." À la veille du début de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi agriculture et alimentation, la comédienne Brigitte Bardot et l'humoriste Rémi Gaillard ont publié une vidéo commune, lundi 21 mai, pour réclamer la mise en place de la vidéosurveillance dans les abattoirs. Pour appuyer leur propos, ces deux personnalités engagées contre la souffrance animale révèlent de nouvelles images choquantes de l'abattoir d'Alès (Gard), déjà épinglé en 2015 par l'association L214.

Les images montrent l'actrice dans son jardin de la Madrague, à Saint-Tropez, découvrant ces nouvelles images, tournées en caméra cachée en février 2018, selon Rémi Gaillard. Des vaches vivantes suspendues par la patte, un cochon frappé quand il tente de fuir… "Il y a un petit veau qui vomit le lait qu'il a tété de sa mère ! s'insurge Brigitte Bardot, effarée. Les animaux doivent être étourdis avant la saignée !"

Une mesure "pas utile" pour Stéphane Travert

Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait assuré aux associations qui l'interpellaient à ce sujet que la vidéosurveillance serait généralisée dans les abattoirs. Cette disposition a finalement été exclue de la nouvelle version du projet de loi sur l'agriculture.

"Aujourd'hui, la vidéosurveillance obligatoire n'est pas utile car nous n'arrivons pas à déterminer si l'animal est réellement en état de souffrance", s'est justifié dimanche le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, sur franceinfo. "Ce que je préfère, c'est avoir des vétérinaires dans les dispositifs, pour accompagner les opérateurs et pouvoir sanctionner le cas échéant."

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