Au lendemain de la fermeture du Salon de l'agriculture, les caméras de France 2 se sont penchées sur une race de cheval de trait, le Boulonnais. Il n'en reste plus qu'environ 500 en France, dans le Nord, où des éleveurs se battent pour faire vivre l'espèce.
Ulan est un étalon de cinq ans, bête à concours et vedette de cinéma, il a tout du parfait cheval boulonnais. Alors forcément, c'est la fierté de son éleveur. "Il a un oeil vif, une oreille bien orientée vers le ciel, unebonne hanche, et les quatre pattes bien d'aplomb. Moi j'aime bien travailler avec un beau cheval." Avec quarante chevaux, cet élevage est le plus important cheptel boulonnais de France. C'est dire s’ils sont peu nombreux. Son activité principale : la reproduction pour faire perdurer la race en voie de disparition.
Plus que 500 en France
On ne compte plus aujourd'hui que 500 boulonnais en France. "Le gros problème, c'est le manque de naissances. Si on n'est pas encore quelques tarés à avoir des chevaux, dans quarante ans, c'est sûr qu'il n'y aura plus de Boulonnais". À le voir travailler en attelage, on comprend pourquoi le Boulonnais est surnommé le colosse en marbre blanc. Endurant, souple et vif, c'est typiquement un cheval de traction qui peut être mis au travail dès 18 mois.
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