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Animaux sauvages : le trafic d'espèces en tout genre s'intensifie

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Animaux : l’intensification du trafic d’animaux sauvages
Animaux : l’intensification du trafic d’animaux sauvages Animaux : l’intensification du trafic d’animaux sauvages
Article rédigé par France 2 - C. Verove, J. Jonas, A. Canestraro, V. Castel
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Le trafic des animaux sauvages prospère. Il rapporterait ainsi plusieurs milliards d’euros chaque année. Et ce n’est pas la dangerosité des prédateurs qui arrête les acheteurs.

De grands fauves tenus dans les bras et de dangereux reptiles présents dans des salons. De plus en plus d’animaux sauvages font l’objet de trafics. Un parc animalier en recueille plus de 400. Un singe, éduqué pour faire les poches, a même gardé quelques réflexes. Dernièrement, ce sont les servals, des petits fauves au pelage tacheté, qui arrivent le plus. “On reçoit des appels quasiment toutes les semaines de toute la France pour ces animaux-là. On est plusieurs refuges à pouvoir les accueillir en France, mais cela commence à devenir compliqué, car tout le monde en a beaucoup”, rapporte Patrick Violas, directeur du refuge.

Quatrième trafic le plus lucratif au monde

De nombreux félins sont victimes d’une mode. Certains influenceurs posent ainsi avec ces animaux. Sur les réseaux sociaux, un Français est exposé à des images de lion quatre fois par jour en moyenne. Le trafic prolifère sur Internet. Une annonce propose ainsi un bébé serval à 2 000 euros le chaton. Un certificat de capacité est obligatoire pour en devenir propriétaire, mais la vendeuse n’en a cure. Le trafic d’animaux sauvages est le quatrième le plus lucratif au monde. Certains animaux sont braconnés, importés illégalement via les ports ou les aéroports.

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