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Vidéo De plus en plus de lionceaux utilisés comme animaux de compagnie

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Une pratique illégale en France.

Des bébés lions et des bébés tigres utilisés comme animaux de compagnie… En France, de plus en plus de particuliers sont interpellés pour détention illégale de fauves sauvages. En novembre 2018, un lionceau de 2 mois a été retrouvé dans une Lamborghini. Quelques semaines plus tôt, un autre petit lion a été découvert dans un appartement près de Paris et enfin un troisième dans un garage à Marseille. "Au vu du nombre d'animaux qui sont "balancés" dans la circulation, on peut vraisemblablement penser qu'il y a un trafic naissant qui vient de s'organiser autour de la région Île-de-France pour ce qui concerne les lions", explique le vétérinaire Jérôme Catinaud.

La folie des selfies

Suivant les cas, des félins sont aussi utilisés comme animaux de compagnie, pour tourner dans des clips musicaux ou pour vendre des selfies. "Le phénomène date de 4 ou 5 ans et vient des Émirats arabes unis où les plus riches adorent se pavaner avec des bébés animaux sauvages", a déclaré au Parisien Reha Hutin, la présidente de la Fondation 30 Millions d'amis.

En voyage à Dubaï, des stars françaises ont posté des photos en compagnie de fauves comme Matt Pokora en 2017 ou Karim Benzema en 2018.

Des conditions de vie inadaptées

En France, se procurer un fauve illégalement serait possible auprès d'élevages illégaux ou de certains cirques. Une acquisition pouvant coûter de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros. Mais en grandissant, ces animaux deviennent dangereux et nécessitent de grands espaces et de grandes quantités de nourriture mais peu d'animaux bénéficient de cela. Poutine, le lionceau des Champs-Élysées a d'ailleurs été retrouvé dans un état de santé critique.

Une fois recueillis, les animaux sont placés en quarantaine puis soignés mais leur réintroduction en milieu naturel est très difficile après ce qu'ils ont vécu lors de leur captivité illégale. "Ils n’ont pas les codes", explique Eric Hansen de l'office national de la chasse et de la faune sauvage.

En 2018, King a quand même pu être relâché dans une réserve d'Afrique du Sud.



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