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Une cagnotte lancée pour racheter un zoo, soutenue par le journaliste Hugo Clément et l'animateur Stéphane Bern, dépasse son objectif

Ce zoo, situé à Pont-Scorff, près de Lorient, abrite environ 560 animaux, dont des lions, éléphants, girafes, pandas roux ou encore des loups. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Environ 80 personnes se sont rassemblées le 24 janvier 2018 devant le zoo de Pont-Scorff (Morbihan) et se sont mis la tête dans un seau, pour dénoncer la politique de l'autruche de la direction. (MAXPPP)

La cagnotte affichait près de 650 000 euros récoltés, dimanche 22 décembre. La collecte lancée mercredi pour racheter un zoo de Bretagne, libérer ses animaux et le transformer en centre de réhabilitation d'animaux sauvages saisis lors du démantèlement de trafics, a dépassé son objectif de réunir 600 000 euros, lundi. Le zoo abrite entre autres des lions, des éléphants, des girafes, des pandas roux ou encore des loups, et la situation de chaque animal doit être examinée avec "pour priorité un retour à la nature si possible", selon les promoteurs de Rewild, ONG à l'origine du projet de rachat du zoo.

Soutenue dès le départ par le journaliste Hugo Clément, qui présente une nouvelle émission sur France 2 consacrée aux combats environnementaux, puis relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités, comme l'animateur Stéphane Bern ou le comédien Pierre Niney, l'initiative a reçu un coup de pouce décisif avec un don de 250 000 euros de l'investisseur Marc Simoncini, fondateur de Meetic, annoncé sur Twitter.

"Un bel engouement des petits donateurs"

"On est très contents, on n'aurait pas parié qu'on aurait ce succès aussi vite", a déclaré Lamya Essemlali, coprésidente de Rewild. Cette ONG, coalition de sept associations, avait signé en début de semaine une promesse de vente pour le zoo et avait jusqu'au 31 mai pour réunir la somme nécessaire. Le zoo de Pont-Scorff, près de Lorient (Morbihan), compte quelque 560 animaux. "Marc [Simoncini] a donné un bon coup de main, mais on avait déjà depuis le début un bel engouement des petits donateurs", a-t-elle relevé. "L'urgence, c'est de réaménager les lieux pour que les animaux aient de meilleures conditions. Nous allons aussi mener un check-up de santé de tous les animaux".

La cagnotte va toutefois rester ouverte en ligne pour lever les fonds nécessaires au fonctionnement du zoo le temps de mettre en place le projet économique prévu (restaurant, visites en réalité virtuelle, centre de formation). "Maintenant, le challenge, ça va être de faire vivre le zoo, l'objectif c'est que les gens continuent à nous soutenir", a souligné Lamya Essemlali. Le budget de fonctionnement est estimé par les repreneurs à 100 000 euros par mois et il y aura "raisonnablement cinq à six mois sans rentrée d'argent".

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