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Admission post-bac : "On a peur que des étudiants restent sur le carreau" s’inquiète l'UNEF

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Les 117 000 lycéens qui attendent toujours d'être affectés dans une université à la rentrée prochaine devraient être fixés sur leur sort en début d'après-midi. Cependant, la présidente de l'UNEF, Lilâ Le Bas, redoute que "des étudiants restent sur le carreau".

Les résultats du dernier tour d'admission post-bac seront connus vendredi 14 juillet à partir de 14 heures. Les élèves de terminale qui ont obtenu leur baccalauréat et n'ont toujours pas eu de réponse positive devraient théoriquement obtenir une place dans une université pour la rentrée prochaine.

Lilâ Le Bas, présidente de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), a fait part vendredi sur franceinfo de sa "peur" que "des étudiants restent sur le carreau", sans affectations en septembre. Elle a rappelé que "s'inscrire à l'université" et "poursuivre ses études" constitue "un droit" que l'UNEF "va défendre".

franceinfo : Pensez-vous que tous les bacheliers auront une place à l'université en septembre ?

Lilâ Le Bas : Lors de la dernière vague d'admission, il y avait 1 jeune sur 7 qui n'avait toujours pas d'admission pour pouvoir s'inscrire à l'université. Nous espérons que le plus de monde possible auront une réponse. Mais on est plutôt inquiet sur la fin de cette phase. On a peur que des étudiants restent sur le carreau. Cela fait des années que l'on n'augmente pas le nombre de places à l'université, qu'on n'augmente pas les moyens, voire même qu'on les réduit. Il y a encore des universités qui réduisent leurs places dans un certain nombre de filières. Ce n'est pas une surprise, c'est un baby-boom des années 90-2000 et face à ça, on n'augmente pas les places. Evidemment, ça coince.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a créé 9 000 places supplémentaires. Ce n'est pas suffisant ?

Il faut continuer à en trouver encore. Personne ne peut accepter qu'au mois de septembre un jeune ne trouve pas d'inscription, notamment à l'université dans une filière qui correspond à son choix d'orientation. C'est grave. Quand on le bac, on a le droit de s'inscrire à l'université et de poursuivre ses études. C'est ce droit qu'on veut défendre. On a mis en place un numéro vert et un site internet qui s'appelle SOS inscription pour aider les jeunes qui sont refusés dans l'ensemble de leurs vœux et (...) aussi les étudiants qui sont sur liste d'attente ou refusés partout.

La fin du tirage au sort pour la rentrée 2018 annoncé par la ministre, est-ce une bonne nouvelle ?

La fin du tirage au sort est une très bonne nouvelle. Nous avons salué l'annonce ministérielle. Il est absurde de tirer au sort des étudiants pour savoir si oui ou non, ils pourront s'inscrire dans telle ou telle filière. Mais on ne peut y mettre fin de n'importe quelle manière. Si on fait le choix de limiter le nombre de jeunes qui ont accès à l'université et si on les sélectionne à l'entrée, ce n'est pas la bonne solution.

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