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Bac 2023 : à quelques jours des épreuves, ce qui est prévu pour les élèves en cas de grève

Les premières épreuves du bac, qui démarrent lundi, tombent en plein conflit social lié à la réforme des retraites.
Article rédigé par Noémie Bonnin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Une salle vide avant l'épreuve du bac de philosophie, au lycée Henri IV à Paris, le 15 juin 2017. (NICOLAS KOVARIK / MAXPPP)

C'est l’heure des dernières révisions pour les élèves de terminale. Les premières étapes du bac démarrent lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 mars prochain, avec les épreuves de spécialité. Quelque 536 081 candidats vont se présenter (390 710 candidats en voie générale, 145 371 candidats en voie technologique). Et si c’est la première année que ces examens se déroulent aux dates prévues, ils tombent cette fois en plein conflit social, lié à la réforme des retraites. Qu’est-il prévu en cas de grève ?

Les retards de moins d'une heure tolérés

Si un élève arrive en retard à son centre d’examen parce que la circulation de son bus, de son métro, ou de son train a été perturbée, il pourra rentrer dans la salle jusqu’à une heure après le début de l’épreuve. Voilà pour la règle normale. Vu le contexte, il pourra aussi décaler son heure de sortie, assure ainsi Edouard Geffray, le directeur général de l’enseignement scolaire, au ministère de l’Éducation nationale. "Un élève qui aurait un problème de transport, qui arriverait avec une demi-heure de retard sur son centre d'examen sera bien évidemment accueilli et il disposera du temps nécessaire pour réaliser son épreuve, explique-t-il. La fin de son examen sera décalée d'autant pour ceux qui sont en retard."

"Quoi qu'il arrive, les élèves n'auront aucun papier à produire en cas de retard. Ils seront bien accueillis et tout se passera bien !"

Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire, au ministère de l’Éducation nationale

à franceinfo

"Je pense que la plupart des enseignants font la part des choses et ne veulent pas mettre en difficulté les élèves au moment des examens", souligne de son côté Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNDPEN).

Faut-il par ailleurs craindre des blocages d’établissements ? Le ministère se dit confiant et assure que tous les moyens seront utilisés, y compris donc, s’il le faut, l’intervention de la police, pour que les élèves puissent composer. Et si, enfin, des professeurs se mettent en grève, les lycées prévoient, comme d’habitude, pour anticiper des maladies par exemple, plus de surveillants et de correcteurs que nécessaire.

Le vendredi sera consacré aux révisions

Le ministre de l’Éducation a annoncé mardi que le vendredi 17 mars, ainsi que le samedi 18 mars pour ceux qui ont cours, seront des journées de révision dans tous les établissements scolaires, sans cours pour les élèves de Terminale. Mercredi, Bruno Bobkiewicz s'inquiétait sur franceinfo du signal envoyé : "Nous étions dans une logique du 'un examen, ça ne se prépare pas la veille'. Un examen, ça se prépare bien en amont, ça se travaille toute l'année. Logiquement, la veille, il faut prendre un peu de temps pour soi, se détendre un peu et essayer d'éviter la pression." Les candidats pourront accéder aux résultats de ces épreuves de spécialité, en ligne le 12 avril.

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