Berlusconi prêt à se désister si Monti se présente

EUROPE - Il y va. Il n'y va pas. Après avoir annoncé, le 8 décembre, sa candidature aux élections législatives et provoqué la démission du président du Conseil, Mario Monti, le Cavaliere change son fusil d'épaule. L'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est dit prêt, mercredi 12 décembre, à se retirer en cas de candidature de Mario Monti aux législatives.

"Pour l'instant, je suis candidat au Palais Chigi", le siège du gouvernement, a-t-il confirmé. Mais "si Monti était candidat pour être le chef" du centre-droit, "je ferais un pas en arrière" et "m'occuperais de mon parti", a-t-il déclaré lors de la présentation du dernier livre d'un de ses amis présentateur de télévision.

Une éventualité à laquelle Silvio Berlusconi, qui a vertement critiqué ces derniers jours le bilan de l'ex-commissaire européen, ne semble pas croire beaucoup. Il s'est même dit plutôt certain que "Monti n'adhèrera pas à l'idée de devenir un homme de parti, cela ne lui conviendrait pas". Et d'affirmer avoir déjà proposé ce rôle à Mario Monti en assurant que celui-ci avait refusé.