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Cahuzac pas candidat : "C'est ce qu'il fallait faire", selon Moscovici

Pour le ministre de l'Economie et des Finances, l'ancien ministre du Budget a raison de renoncer à la législative partielle dans son ex-fief du Lot-et-Garonne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, à l'Elysée, à Paris, le 15 mai 2013. (BERTRAND GUAY / AFP)

"C'est ce qu'il fallait faire." Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a jugé, dimanche 19 mai sur Radio J, que le choix de Jérôme Cahuzac de renoncer à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, dans son ex-fief du Lot-et-Garonne, était une "décision qui s'imposait, qui allait de soi". Vu les circonstances, "se présenter devant les électeurs n'aurait pas eu de cohérence", a estimé Pierre Moscovici.

Un peu plus tôt, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, s'était aussi félicité du choix fait par l'ancien ministre. "C'est conforme aux engagements qu'il avait pris, le 16 avril à la télévision, de ne pas se représenter à un mandat public : il a pris la bonne décision", a-il déclaré.

La loi sur les indemnités à revoir 

A propos des indemnités que Jérôme Cahuzac, poussé à la démission par son mensonge sur sa situation fiscale, continue de toucher en tant qu'ancien ministre, Pierre Moscovici a répété que c'était une obligation légale. "Pour l'instant, nous sommes contraints par l'Etat de droit, mais nous allons faire ce qu'il faut pour remédier" à cette situation, a-t-il ajouté. Le ministre a notamment évoqué le projet de loi organique destiné à ramener les indemnités de départ des anciens ministres de six à un mois, et de ne pas les verser en cas de manquements graves.

Revenant sur sa future audition par la commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement pendant l'affaire Cahuzac, Pierre Moscovici a déclaré que pour l'instant il n'avait pas été informé de la date de son audition. "Quand on a une conscience claire d'avoir fait son devoir, on peut aller tranquille devant une commission d'enquête", a-t-il déclaré. "J'ai déjà été entendu par la commission des finances [del'Assemblée], j'ai déjà pu dire ce qu'était la vérité", à savoir qu'"il est apparu que l'administration fiscale a fait tout ce qu'elle pouvait faire" dans l'affaire Cahuzac. "Je répéterai ça", a expliqué le ministre de l'Economie.

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