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Vidéo Visite guidée de Quéménès, l'île (presque) déserte qui cherche de nouveaux locataires

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Visite guidée de Quéménès, l'île (presque) déserte qui cherche de nouveaux locataires
Visite guidée de Quéménès, l'île (presque) déserte qui cherche de nouveaux locataires Visite guidée de Quéménès, l'île (presque) déserte qui cherche de nouveaux locataires (FRANCEINFO)
Article rédigé par Louis Boy
France Télévisions

Un appel à candidatures, qui se termine mardi 26 septembre, a été lancé pour remplacer le couple d'agriculteurs qui a redonné vie à cet îlot il y a dix ans.

Certains médias les avaient surnommés les "Robinsons" de Quéménès : depuis dix ans, Soizic et David Cuisnier sont, avec leurs enfants, les seuls habitants de cet îlot situé dans l'archipel de Molène, au large de la commune du Conquet, dans le Finistère. Mais l'année 2017 sera la dernière du couple sur l'île. Le Conservatoire du littoral, propriétaire des lieux depuis 2003, a lancé un appel à projets, qui se termine mardi 26 septembre, pour trouver de nouveaux occupants. Ils seront désignés en octobre. Franceinfo vous fait visiter les lieux.

Quéménès n'est qu'un petit caillou dans l'océan. Elle mesure 1,3 kilomètre de long et 26 hectares, auxquels s'ajoutent deux minuscules îlots accessibles à marée basse. Ses occupants ne sont pas pour autant au bout du monde : ils ne se trouvent qu'à 4 kilomètres de l'île de Molène et à 9 kilomètres du continent. Ils ne sont d'ailleurs pas les premiers : des vestiges datant probablement du Néolithique y ont été retrouvés. En 2008, les habitants ont découvert quatre squelettes datés entre le XVe et le XVIIe siècles.

Protéger la faune locale

Mais les lieux étaient à l'abandon quand les Cuisnier ont été choisis pour s'y installer en 2007. Dix ans plus tard, ils commercialisent les pommes de terre et les algues de l'île, élèvent des agneaux, et accueillent des touristes dans des chambres d'hôtes. Ils racontent aussi leurs aventures sur un blog.

Ils expliquent que leur présence et leur activité a permis à Quéménès de retrouver une flore plus variée et d'accueillir davantage d'oiseaux migrateurs, comme l'huîtrier pie, le grand gravelot et différentes espèces de sternes, qui bénéficient de mesures de protection. Une mission que leurs successeurs devront poursuivre.

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