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Patrimoine : très chers colombages

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Patrimoine : très chers colombages
Patrimoine : très chers colombages Patrimoine : très chers colombages (France 3)
Article rédigé par France 3
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Les maisons à colombage, vitrines touristiques, mais gouffres financiers. Leur restauration coute cher, aux particuliers, comme aux communes. Elles sont le témoignage de la grandeur de Vannes (Morbihan) au XVe siècle.

Aujourd'hui, les 220 maisons à pan de bois du centre historique de Vannes (Morbihan) sont devenues un de ses atouts touristiques. La maison à pans de bois, jusqu'au XIXe siècle, était le mode de construction économique le plus répandu en Europe du Nord. "On construit une grande cage de bois, qui va servir d'ossature à la maison, avec ces poteaux de chêne. Entre les poteaux principaux, on va fermer les murs en utilisant le torchis", explique Michel Van Pee, guide conférencier.

10% d'aide de la part des "monuments historiques"

Ces maisons ont été laissées à l'abandon jusqu'aux années 1960. Aujourd'hui, les propriétaires les restaurent à grands frais, comme ce commerçant, propriétaire d'une maison depuis 40 ans. Il doit compter plusieurs centaines de milliers d'euros pour la restauration. À Vannes, la ville propose des aides à hauteur de 20% des travaux, plus 10% de la part des monuments historiques. Mais attention, tout doit être fait dans les règles de l'art par des spécialistes, car la maison est protégée par les monuments de France. Les travaux sont longs, il faut compter plusieurs années, d'autant que l'été, ils doivent s'arrêter : les échafaudages doivent disparaitre, pour que la cité médiévale puisse offrir à ses visiteurs son visage le plus authentique.

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