Sur les traces de Napoléon sur l'île Sainte-Hélène, enfin accessible par avion
L'île de Sainte-Hélène est enfin accessible par avion.
Les autorités britanniques de Sainte-Hélène sont confiantes : elles attendent 30 000 touristes par an. Des gens plutôt aisés, susceptibles de dépenser 900 euros pour découvrir ces côtes escarpées et ces chemins de randonnée avec, en ligne de mire, la maison de Napoléon. Sur ce territoire britannique, elle est propriété de la France depuis 150 ans. Et voilà tout ce qui demeure de la demeure de l'empereur. Un tableau, une statue, des portraits, et, bien entendu, une gravure. Sa mort, ici, le 5 mai 1821, attestée par ce constat dressé en anglais par le gouverneur de l'île. Enterrés près d'une source, les restes de Napoléon sont demeurés ici pendant 19 ans. C'est aujourd'hui un lieu de pèlerinage.
Six heures en avion au lieu de cinq jours en bateau
C'est la révolution à Sainte-Hélène : le triste exil de Napoléon, accessible par avion, pourrait enfin provoquer le décollage touristique de l'ile. On mettait cinq jours en bateau depuis Le Cap en Afrique du Sud pour relier cette île. On ne mettra plus désormais que six heures, depuis Johannesbourg. Mais tout n'a pas été simple : reports, délais, problèmes techniques ont retardé d'un an et demi l'ouverture de la ligne.
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