: Vidéo 1er-Mai : quelles sanctions pour les casseurs ?
Les violences des black blocs lors des manifestations du 1er-Mai ont donné lieu à 283 interpellations et 109 gardes à vue.
Ils sont une centaine placés en garde à vue : deux tiers d'hommes, un tiers de femmes, plus de la moitié a moins de 30 ans, des militants du black bloc, suspectés de dégradations d'ampleur lors des manifestations du 1er-Mai entre le pont d'Austerlitz et le boulevard de l'Hôpital. 31 commerces vandalisés, et 16 véhicules, dont certains incendiés. Que risquent les auteurs ? En théorie, pour ces faits "commis en réunion", cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Des enquêtes longues et difficiles
Mais parmi les militants interpellés, certains n'ont pas été formellement identifiés comme auteurs de dégradations ; ils sont donc suspectés de "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations", passible de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Une peine insuffisante et peu de condamnations selon certains représentants de policiers. "C'est plus qu'un sentiment de laxisme, confie Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance nationale. Je ne suis pas sûr qu'il y en ait un seul qui fasse trois ans de prison aujourd'hui." Car tout le problème est d'identifier les auteurs, souvent masqués. Et parfois, les images ne suffisent pas pour distinguer un casseur d'un autre militant qui ne commet pas de dégradations. Voilà pourquoi les enquêtes sont longues et difficiles.
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