Le 1er-Mai "n'est pas la journée des casseurs" réagit Emmanuel Macron après les violences à la manifestation parisienne
Le président de la République, en visite en Australie, avait déjà réagi sur Twitter quelques heures plus tôt.
Son absence est critiquée par Les Républicains et le FN. Depuis l'Australie, Emmanuel Macron a réagi, mercredi 2 mai, aux violences qui ont marqué la manifestation du 1er-Mai à Paris. "Le 1er mai est la journée des travailleurs, pas la journée des casseurs", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse à Sydney.
"Je ne peux ici que condamner à nouveau avec la plus grande fermeté ce qui s'est passé", a poursuivi Emmanuel Macron, qui avait déjà, dans un tweet quelques heures plus tôt, assure que "tout serait fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes."
Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd’hui et qui ont dévoyé les cortèges du 1er mai. Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 mai 2018
Les ministres ont "pris les décisions qui convenaient"
En réponse aux critiques sur sa distance des événements, il a souligné qu'il y avait "un Premier ministre et un ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, qui étaient sur place et ont pris les décisions qui convenaient." Et a rappelé qu'il s'était fixé comme principe de ne pas commenter les événements français quand il se trouve à l'étranger.
Avant que la manifestatio parisienne prenne un tour violent, Emmanuel Macron avait déjà répondu sèchement à la question d'un journaliste sur sa présence en Australie un 1er-Mai, estimant qu'il avait "autre chose à faire" que de "rester chez [lui] à regarder la télévision".
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