70 ans de conquête de Everest : l’ascension de tous les dangers
Conquérir le toit du monde, admiré malgré le danger, ce que peu d’hommes ont contemplé. Le sommet de l’Everest, balayé par les vents, où l’oxygène manque et le froid paralyse, n’a jamais attiré autant d’alpinistes, jusqu’à créer sur ses pentes, certains jours, des files d’attente. Qu’est-ce qui pousse les êtres humains, malgré les risques, à s’y aventurer ? À plus de 8 000 mètres d’altitude, c’est la zone de la mort. Douze personnes ont déjà perdu la vie en voulant gravir l’Everest, rien que depuis le début de l’année. Quelle dose de folie faut-il, pour oser défier le roi de l’Himalaya ?
Au pied de l’Everest, sur le camp de base, deux Américains font partie des héros de la saison. Ils viennent de gravir le sommet, au terme de plusieurs heures d’ascension.
Se dépasser, tester ses limites
Cet exploit, cet autre alpiniste, un Français, vient lui aussi de le réaliser. À seulement 18 ans, Alasdair McKenzie vient ainsi de battre un record : il est le plus jeune français à avoir gravi l’Everest. "Je me sens bien après cette ascension. Cette vue, cette sensation de liberté, d’être là-haut, c’est magique", dit-il. Pour arriver au sommet, il dit n’avoir été mu que par une envie, commune à tous les grimpeurs, celle de se dépasser, de tester ses limites. "On apprend vraiment beaucoup de choses sur nous-mêmes, à surmonter, et je pense que c’est pour ça que beaucoup de gens tentent le sommet", déclare Alasdair McKenzie.
Ces prouesses n’existeraient pas sans les sherpas. Ce sont eux qui accompagnent les grimpeurs au sommet. Sonam Phinjo a déjà atteint quatre fois, avec des clients, le point culminant de la terre, et il n’a que 29 ans. Pour lui, en plus d’un excellente forme physique, la première des qualités pour arriver en haut c’est l’optimisme, à toute épreuve. "Si le mental est là, le corps automatiquement suit", affirme le guide de haute montagne.
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