Cet article date de plus de six ans.

Avec les expéditions "Under the pole", les plongeurs repoussent les limites de l’exploration sous-marine

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Brut : under the pole
Brut : under the pole Brut : under the pole
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Pour explorer les fonds marins de manière unique, un couple passionné de plongée profonde a mis au point les expéditions "Under The Pole".  

 

Ghislain Bardout et Emmanuelle Périé-Bardout sont passionnés de plongée profonde. En 2010, ils ont monté la première expédition "Under The Pole", au pôle Nord. L’objectif, explique la jeune femme, "c’était de ramener les premières images photos ou vidéos du milieu sous-marin sous la banquise". Des expéditions qu’ils ont réitérées. Quatre ans plus tard, la deuxième a eu lieu au Groenland et a duré près de deux ans. Pour Ghislain Bardot, c’était un "voyage à travers les saisons et aussi entre l’extrême Sud et l’extrême Nord au Groenland." 

Prochain objectif : observer les coraux de la "twilight zone" en Polynésie française

Grâce à ces expéditions spectaculaires, le couple a repoussé les limites de l’exploration sous-marine. Ils ont développé des "techniques de plongée profonde" qui leur ont permis "d’évoluer aux côtés du requin du Groenland à 80 mètres de profondeur. C’était la première fois que cet animal était observé aussi profond par des plongeurs dans son milieu naturel." note Emmanuelle Périé-Bardout. L’année dernière, ils sont retournés en Arctique pour observer la bioluminescence et la biodiversité.

À partir d’avril prochain, ils changeront d'hémisphère pour quinze mois, direction la Polynésie française. Les plongeurs souhaitent étudier les coraux de la "twilight zone", la zone crépusculaire entre 50 et 150 mètres de profondeur, parce qu’il y a "une sorte de vide de connaissances dans cette zone parce que moins profond, les plongeurs ont accès et ont beaucoup fait de recherches. Plus profond, on déploie souvent des systèmes sous-marins pour aller chercher ce qu’il se passe dans les abysses. Et finalement, cette zone elle a été un peu laissée de côté." 

L’occasion aussi pour le couple de tester un prototype de capsule sous-marine : "C’est un habitat, un observatoire qui va nous permettre de rester plusieurs jours, de sortir en plongée, de revenir et d’observer en continuité, en essayant de se faire oublier autant que possible du milieu pour voir des choses qu’on ne peut pas voir autrement." espère Ghislain Bardout.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.