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Bretagne : ils gèrent un parc d’attractions en famille

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Bretagne : ils gèrent un parc d’attractions en famille
Article rédigé par France 2 - T. Paga, G. Sabin, P. Bouvier, Images ariennes : "La Récré des 3 Curés"
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Les parcs d’attraction connaissent en moyenne une hausse de fréquentation allant jusqu’à 30%, par rapport à 2019. Une sortie de crise post-Covid qui profite aux géants du secteur, mais aussi aux plus petits. Portrait d’une saga familiale, à la tête d’un parc en Bretagne depuis 34 ans.

Depuis 30 ans, c’est une histoire de famille à sensations fortes, au milieu des prairies du Finistère. Un parc d’attraction construit par deux agriculteurs, dans une exploitation laitière, devenu le plus important de Bretagne. En coulisses chaque matin, les deux cousins, Kevin et Emmanuel Bonnefoy, passent en revue les attractions. Ici, une roue à changer, avec l’un des 20 salariés. Un peu plus loin, un manège qui ne démarre plus. L’aîné est ingénieur, il s’est formé en fabriquant des machines agricoles. "On a grandi ici, on a joué ici, avant de vouloir venir ou revenir y travailler", dit Emmanuel Bonnefoy, co-gérant du parc "La Récré des 3 Curés".  

Le parc vise 260 000 entrées par an

Aujourd’hui, le parc tourne à plein régime. Mais il y a quelques années, ce n’était encore qu’un pré, où broutaient les 45 vaches de Francis Bonnefoy. En 1989, sa famille a l’idée d’y installer des manèges, des pédalos sur le plan d’eau, et de vendre des friandises aux gamins du coin. Et tout est parti d’une idée de son frère Jean-Pierre, lors d’un voyage en Normandie. "Il est passé par le Mont-Saint-Michel, et il a trouvé un hurluberlu qui roulait une structure gonflable. Jean-Pierre lui dit, c’est formidable ton truc, tu veux pas me le vendre ? Ils ont fait affaire en moins de deux", raconte le co-fondateur du parc.  

Mais comment faire pour attirer toujours plus de visiteurs dans ce bout de Finistère, à 15 km de la plage ? La solution, les recevoir dans ce camping 4 étoiles, juste à côté. Arnaud Bonnefoy, le petit dernier, en a fait doubler la taille. Objectif : faire grandir l’entreprise. Désormais, le parc vise 260 000 entrées par an, c’est 40 fois moins que Disneyland Paris.

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