Des ouvriers découvrent 700 000 euros en pièces d'or dans une charpente
Des sacs d'or contenant 497 pièces au total étaient cachés dans la charpente d'une maison viticole de Champagne. Le trésor a peut-être été amassé pendant la Prohibition américaine.
Des petits sacs remplis de pièces d'or qui tombent du plafond... La scène pourrait être tirée d'un vieux film avec Louis de Funès ou Bourvil. Elle s'est produite dans une maison viticole de champagne appartenant au groupe Lanson, dans l'Aube. Des ouvriers en pleins travaux de rénovation ont mis au jour un trésor de 700 000 euros, a annoncé le groupe lundi 13 février.
Ils travaillaient dans la maison Alexandre Bonnet, du cru des Riceys, dans le sud de la Champagne-Ardenne. Ils ont involontairement délogé plusieurs sacs contenant chacun 50 pièces d'or de 20 dollars cachés entre les solives (des pièces de charpente horizontales dont les extrémités sont encastrées dans les murs).
Un trésor qui pourrait revenir pour moitié aux ouvriers
Au total, 497 pièces ont été trouvées, soit 17 kilos d'or. Elles sont "bien connues des collectionneurs" et ont été frappées entre 1851 et 1928, "ce qui laisse supposer que le trésor pourrait dater des années 1930", a expliqué le groupe. "Peut-être est-il lié aux exportations vers les Etats-Unis sous la Prohibition, dont on peut imaginer qu'elles étaient payées 'en espèces' du fait de cette interdiction de l'importation de vins et autres boissons alcoolisées", a déclaré Philippe Baijot, PDG de la maison Alexandre Bonnet.
Le trésor a été immédiatement transféré dans la chambre forte d'une banque. Il pourrait revenir pour moitié à l'équipe d'ouvriers qui l'a découvert et pour moitié à la maison Alexandre Bonnet, propriétaire du bâtiment depuis 1981.
La maison de champagne, qui cherchait un nom pour sa dernière cuvée spéciale, pourrait pencher, à la suite de cette découverte, pour "Trésor caché", respectant ainsi la tradition champenoise selon laquelle les cuvées spéciales commémorent des événements exceptionnels.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.