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Marché de Noël sur les Champs-Elysées : "La Ville de Paris ne cédera pas et ne doit pas céder au chantage ou aux menaces"

Le recours de Marcel Campion contre la décision de supprimer le marché de Noël sur les Champs-Elysées à Paris a été rejeté en justice. "C'est une première confirmation de notre bon droit", estime Jean-François Martins, adjoint à la mairie.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris, en mai 2016.  (MAXPPP)

Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris chargé du tourisme, a estimé, vendredi 17 novembre, sur franceinfo, que la décision du tribunal administratif qui a rejeté le recours du forain Marcel Campion contre la décision de supprimer le marché de Noël sur les Champs-Elysées "est une première confirmation" du "bon droit" de la Ville de Paris.

Le tribunal administratif dans une première évaluation en urgence nous a donné raison. On verra ce que la suite de la procédure dira. C'est une première confirmation de notre bon droit

Jean-François Martins

à franceinfo

Le tribunal administratif a rejeté le recours du forain Marcel Campion contre la suppression du marché de Noël sur les Champs-Elysées. Mais le propriétaire de la Grande roue à Paris ne s'avoue pas vaincu et veut saisir le Conseil d'Etat.

"La Ville de Paris ne cèdera pas et ne doit pas céder au chantage ou aux menaces, a insisté Jean-François Martins. On a fait l'ensemble d'une procédure qui nous a conduits à ne pas renouveler la concession de monsieur Campion parce que nous n'étions pas satisfaits de la qualité de cette expérience qui était offerte aux visiteurs parisiens. Nous l'avons fait dans le droit".

Pas au niveau de l'image de la capitale

La mairie de Paris a jugé la qualité des prestations de Marcel Campion de faible qualité et pas au niveau de l'image de la capitale. "Ce n'est pas parce qu'on fait des loisirs populaires, pas chers, accessibles, festifs, notamment pendant la période de Noël à laquelle nous sommes très attachés, qu'on est obligés de le faire en faisant quelque chose qui soit esthétiquement très en deçà de ce qu'on est en droit d'attendre des Champs-Elysées, qu'on est en droit de mettre comme symbole de la gastronomie parisienne sur la plus belle avenue du monde des churros à 15 euros, des babioles fabriquées en Chine, des pulls en alpaga du Pérou", a donné comme exemple Jean-François Martin

Le forain dit que ce sont des emplois qui sont en jeu dans cette affaire. La mairie réplique que Marcel Campion n'a pas été mis devant le fait accompli : "Cela fait plus deux ans qu'on prévient monsieur Campion que ce marché pour évoluer, pour rester dans Paris, allait devoir joindre les deux exigences qui sont les nôtres, celle d'une fête populaire dans Paris accessible aux Parisiens, aux Franciliens et celle d'un marché d'image internationale de Paris, qui doit donc monter en qualité. Il n'a rien fait", a expliqué l'adjoint à la mairie.

Il n'y aura pas de marché de Noël en 2017 mais déjà "un groupe de travail" s'est constitué "avec des élus d'arrondissements, avec l'ensemble des groupes politiques du Conseil de Paris, majorité comme opposition, avec les habitants, les riverains, les commerçants pour définir ce que sera le prochain marché de Noël" en 2018, a annoncé Jean-François Martin.

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