Un tiers des Français envisagent de faire leurs cadeaux de Noël en janvier
Les consommateurs préfèrent attendre les soldes, quitte à faire une entorse à la tradition.
Le père Noël a-t-il été retardé par les embouteillages ? Un tiers des Français envisagent de faire tout ou partie de leurs cadeaux de Noël en janvier, révèle mardi 17 décembre une étude réalisée par Ipsos pour CA Com et LSA. 31% des Français déclarent en effet envisager de décaler l'achat des cadeaux. Une astuce qui séduit surtout les jeunes et les ménages les plus modestes. Objectif : bénéficier des soldes et faire des économies.
"Attendre les bonnes affaires de janvier ou même les soldes n'est plus tabou" pour un nombre grandissant de personnes, relèvent les auteurs de l'étude. Selon cette enquête, 40% des moins de 25 ans sont prêts à le faire, tandis que 38% des inactifs, 36% des personnes aux revenus inférieurs à 1 200 euros et 34% des ouvriers assurent envisager d'opter pour ce calendrier.
Ces achats décalés interviennent majoritairement pendant la période des soldes (56%), mais ont également de plus en plus tendance à se faire dès le lendemain de Noël, où beaucoup de sites internet commencent leurs promotions en ligne. C'est le cas pour deux tiers des 25-34 ans, davantage au fait de ces pratiques.
Des consommateurs avertis et économes
Désormais, "beaucoup de Français savent qu'en achetant après Noël, ils bénéficieront à coup sûr de décotes de 15 à 20% s'ils achètent des cadeaux d'occasion issus du phénomène de plus en plus important de la revente en ligne des cadeaux décevants, voire de réductions de 50% et plus s'ils attendent les soldes de début janvier", note Rodolphe Bonnasse, PDG de CA Com. Les consommateurs sont en effet aujourd'hui "pleinement conscients des logiques et des stratégies commerciales" des enseignes et des marques, analyse-t-il.
Une autre étude, cette fois-ci réalisée par LH2 et parue mardi, pour le site ma-reduc.com, réalisée entre les 2 et 4 décembre auprès de 1 011 personnes, montre que près d'un Français sur deux (49%) a, dans le passé, déjà eu recours à ce décalage des achats, dans l'optique de faire des économies. Parmi eux, 17% déclarent même que c'est devenu pour eux une habitude et qu'ils le font chaque année.
Sondage réalisé les 13 et 14 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 012 personnes.
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