Vacances à la plage : les plagistes à pied d'œuvre
C'est le début des grandes vacances, mais pas pour tout le monde. À 18 ans, Benjamin Borello sera jusqu'à la fin de l'été sur cette plage de Nice. Tantôt plagiste, tantôt serveur, mais toujours à cent à l'heure. "Tu bouges, c'est ça qui est motivant. Une journée de 10 heures, quand tu es dans le jus, ça passe plus vite", explique-t-il, avant de vanter le cadre dans lequel il travaille.
41 heures par semaine
Cet étudiant en première année de sciences économiques à la faculté de Nice travaille 41 heures par semaine pour un salaire net de 1 600 euros par mois, sans compter les pourboires. "J'ai besoin de travailler pendant l'été pour pouvoir vivre pendant l'année, si je veux m'amuser, partir en voyage... C'est une obligation pour moi". Aujourd'hui, la plage va frôler la saturation : les 150 matelas et la centaine de couverts seront pris d'assaut d'ici le début d'après-midi. Un job difficile et sans répit qui ne saurait pas faire naître une vocation. "Je n'ai pas envie de faire ça toute ma vie, parce que c'est trop physique. Moi je suis jeune, je fais du sport, donc je tiens le rythme. Mais je ne me vois pas porter dix matelas et des parasols en plein cagnard à l'âge de 40 ans". C'est parti pour deux mois non-stop, avant de s'accorder une semaine de vacances début septembre.
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