Des jeunes attaquent un TGV Marseille-Nice : "On est en plein Far West"
Neuf d'entre eux ont été interpellés par la police et placés en garde à vue.
Ça n'arrive pas que dans les westerns. Une vingtaine de jeunes ont contraint un TGV à l'arrêt, samedi 2 février, alors qu'il repartait de Marseille (Bouches-du-Rhône) en direction de Nice et ont tenté de monter à bord – sans succès. La vingtaine d'assaillants a pris la fuite à l'arrivée de la police, mais après une course-poursuite, neuf jeunes originaires de la cité Air Bel (11e arrondissement de la ville) ont été interpellés et placés en garde à vue à la Sûreté départementale, indique Sud Ouest.
"On est revenu à l'époque de l'attaque des diligences, on est en plein Far West... Nous avons déjà eu à Marseille des attaques de trains de marchandises dans les quartiers Nord, et des agressions régulières sur les contrôleurs, maintenant on a franchi un cran supplémentaire dans le sud de la ville avec cette attaque hors normes", a dit David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat de policiers Alliance, cité par le journal.
Parti de Paris, le TGV venait de repartir de la gare Saint-Charles, à Marseille, peu après 14 heures, quand son conducteur a été contraint à l'arrêt par des torches placées sur la voie dans le quartier de La Pomme, en direction d'Aubagne. "Ces torches à flamme rouge sont des outils de sécurité que l'on utilise ordinairement pour signaler un gros problème et dans ce cas les conducteurs ont pour consigne de s'arrêter", a expliqué à l'AFP une porte-parole de la direction régionale de la SNCF en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le train, dont les portes étaient verrouillées, a subi des dégradations légères et est reparti peu avant 16 heures.
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