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1.003 emplois supprimés chez Mobilier européen (Fly, Atlas, Crozatier)

La justice commerciale a validé ce vendredi à Mulhouse un plan de sauvetage du groupe Mobilier européen (enseignes Fly, Atlas et Crozatier), en redressement judiciaire depuis septembre. Sur les 3.676 employés du groupe, 1003 vont perdre leur emploi.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Plus d''une centaine de salariés du groupe Rapp Mobilier européen (Fly, Atlas et Crozatier), visé par un redressement judiciaire depuis septembre. manifestent le 17 septembre 2014 © Maxppp)

Le groupe en difficulté Mobilier européen, qui emploie plus de 3.600 personnes partout en France, devrait être cédé par morceaux à plusieurs repreneurs. La chambre commerciale du tribunal de grande instance a en effet donné son vert vendredi à cinq offres de reprises partielles, dont celle de Nicolas Finck pour les enseignes Fly, celle de But pour Atlas principalement et celle de Casalys pour reprendre des entités Crozatier.

Un tiers des suppressions d'emplois dans la région de Mulhouse

Toutes les enseignes franchisées devraient être reprises, mais une quarantaine de magasins gérés directement par Mobilier européen vont vraisemblablement devoir mettre la clé sous la porte, faute de repreneurs.  Tous les emplois du groupe ne pourront donc pas être sauvés. Le plan de reprise approuvé par la justice commerciale prévoit la suppression de 1003 emplois, dont plus de 320 à Kingersheim. Seuls 128 salariés se verront proposer des offres de reclassement.  Touché de plein fouet par la crise depuis deux ans et par une concurrence de plus en plus féroce de grandes enseignes parmi lesquelles Ikea, le numéro quatre français de l'ameublement, détenu par le groupe familial Rapp, avait été placé en redressement judiciaire au mois de septembre.

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