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Automobile : les voitures électriques moins chères que les voitures thermiques dès 2030

Les coûts de production des batteries devraient diminuer de 60% entre 2020 et 2030, ce qui entraînera une baisse des prix des véhicules électriques.

Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une personne recharge son véhicule électrique, en octobre 2019 à Paris. (ALEXIS SCIARD / MAXPPP)

En 2030, une voiture électrique moyenne sera 18% moins chère que l'essence équivalente hors taxes. Les berlines et les SUV électriques coûteront le même prix à produire que leurs équivalents à combustibles fossiles dès 2026, affirme l'ONG Transport et Environnement. Il faudra attendre 2027 pour les petites voitures. Cette parité des prix sera rendue possible grâce à la chute de 60% des coûts de production des batteries entre 2020 et 2030.

La disparition des voitures thermiques va arriver plus vite que prévu. Avec un soutien politique adéquat, les voitures et les camionnettes conventionnelles peuvent être progressivement éliminées dans tous les pays européens entre 2030 et 2035, selon les analyses de Bloomberg new energy Finance (BNEF). Le groupe des pays nordiques atteindrait 100% de voitures électriques dès 2030, alors que le groupe occidental, qui comprend l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, atteindrait 100% en 2034.

La vente de voitures thermiques interdite d'ici 2035

Les véhicules électriques devraient donc représenter la totalité des ventes de voitures et d'utilitaires neufs d'ici 2035. C'est la date pressentie par l'Union européenne pour interdire la vente des voitures thermiques.

Les constructeurs automobiles se préparent activement à l'évolution. Renault a lancé l'offensive avec sa nouvelle Dacia et d'autres constructeurs comme Volkswagen, BMW, Volvo, Jaguar, Land Rover se tournent tous vers l'électrique. Un choix quasiment obligatoire, puisque les normes limitent de plus en plus sévèrement les émissions polluantes des moteurs essence ou diesel.

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