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Affaire Renault-Nissan : Rachida Dati mise en examen notamment pour "corruption passive"

L'ex-garde des Sceaux était visée par une enquête du Parquet national financier (PNF) sur ses prestations de conseil en tant qu'avocate auprès de l'alliance Nissan-Renault présidée par Carlos Ghosn entre 2010 et 2013.

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Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, invitée sur franceinfo. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCE-INFO)

L'ancienne ministre de la Justice Rachida Dati a été mise en examen pour "corruption passive", "trafic d'influence passif" et "recel d'abus de pouvoir", a appris mardi 27 juillet franceinfo auprès de l'un de ses avocats confirmant une information du Canard enchaîné. La défense de l'actuelle maire LR du 7e arrondissement de Paris annonce faire appel de cette mise en examen.

"Comme en 2019 [pendant la campagne pour les municipales], on tente d'entraver mon engagement dans les échéances qui s'annoncent !", a réagi auprès du Parisien Rachida Dati. Mais, a-t-elle dit, "ma conviction et ma détermination sont intactes. Je serai de ce combat", en référence à la primaire de la droite pour la présidentielle.

"La justice devient instrumentalisée pour un combat politique inavoué"

Rachida Dati

au Parisien

Assurant que "tout a toujours été déclaré et contrôlé" lorsqu'elle était eurodéputée, Rachida Dati soutient avoir "apporté toutes les preuves de (son) travail" pour l'alliance Renault-Nissan.

L'ex-garde des Sceaux était visée par une enquête anticorruption du Parquet national financier (PNF) sur ses prestations de conseil en tant qu'avocate auprès de l'alliance Nissan-Renault présidée par Carlos Ghosn entre 2010 et 2013, alors qu'elle était élue au Parlement européen.

Des activités de lobbying masquées ?

La justice cherche notamment à déterminer si les 900 000 euros d'honoraires touchés par Rachida Dati entre 2010 et 2013 correspondent à des activités déterminées ou s'il s'agissait d'un emploi de complaisance, ayant pu masquer des activités de lobbying, interdites pour les députés européens.

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