Carlos Ghosn : une liberté sous surveillance
Carlos Ghosn passe son premier week-end en liberté conditionnelle à Tokyo, au Japon. En famille, mais pas franchement tranquille, car il ne fait pas ce qu'il veut.
Carlos Ghosn passe les 9 et 10 mars son premier week-end en liberté conditionnelle à Tokyo (Japon) après sa libération le 5 mars dernier Comment s'organisent sa nouvelle vie et celle de son entourage ? "Carlos Ghosn est en liberté sous caution et a dû accepter un certain nombre de conditions pour l'obtenir. Il doit également préparer son procès, sachant qu'il n'est pas à l'abri d'une nouvelle inculpation", explique le journaliste Arnauld Miguet, journaliste de France 2 et envoyé spécial sur place. Son mari est libre depuis trois jours et chacune des sorties de madame Ghosn dans les rues de Tokyo est accompagnée de journalistes, qui lui posent des questions. Pour la première fois, samedi 9 mars, madame Ghosn a décidé de lâcher quelques mots. "Respectez notre vie privée, on veut rester seuls maintenant, il n'est pas prêt à parler. Il va bien", a-t-elle confié, évoquant son mari.
Sorties autorisées, mais pas internet
Pour son 65e anniversaire, Carlos Ghosn est donc libre, mais sous conditions : il peut sortir en ville et où bon lui semble, mais est contraint de loger dans un immeuble sans charme de Tokyo, dans un quartier animé de la capitale nippone. Des caméras surveillent ses entrées et sorties 24 heures sur 24, il n'a pas accès à internet, pas de téléphone ni de SMS. Il préparera sans doute sa défense dans le bureau de son avocat, où il pourra utiliser un ordinateur le jour et seulement la semaine, mais toujours sans internet. Son procès n'aura pas lieu avant six mois minimum. D'ici là, interdiction pour l'ancien patron de quitter le Japon.
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