Yvelines : à l'usine Renault de Flins, l'arrestation de Carlos Ghosn divise
Le patron de Renault est toujours en garde vue mardi 20 novembre à Tokyo pour suspicion de fraude fiscale. Réactions des employés de l'usine du groupe automobile à Flins (Yvelines).
Dans l'usine Renault de Flins, l'un des plus importants centres de fabrication du groupe automobile, les réactions sont contrastées après l'arrestation du patron du groupe Carlos Ghosn à Tokyo. L'emblématique PDG du groupement automobile Renault-Nissan-Mitsubishi est visé par une enquête pour fraude fiscale, il aurait volontairement sous-évalué ses rémunérations. Pour certains, c'est l’écœurement. "C'est révoltant. Nous on se bat tous les jours, on essaye de se démerder et on voit que ces gens-là, tous riches, cachent une partie de leurs bénéfices", fustige l'un des salariés. "On bosse huit heures par jour et on déclare ce qu'on fait. Il faut qu'il paye c'est tout", pointe un autre employé.
Résignation chez les employés
Pour le reste des salariés, c'est la résignation qui prédomine avec en ligne de mire la sécurité de l'emploi. "Tant qu'on garde notre boulot. Ils sont là haut, on est en bas", avance un employé de l'usine. "Du moment qu'il les paye en France. Après, au Japon, ce n'est pas nos affaires", assure un dernier salarié. L'annonce de la détention de Carlos Ghosn ne semble avoir choqué personne. Tous espèrent qu'elle ne compromettra pas l'avenir de leur employeur.
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