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Dieselgate : la condamnation de Volkswagen "pourrait constituer une référence pour la suite", se félicite la CLCV

La cour d'appel de Pau a reconnu le constructeur allemand coupable de tromperie sur les normes antipollution. Il devra verser 4 000 euros à un propriétaire français lésé. L'association de défense des consommateurs CLCV s'était porté partie civile.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une usine du constructeur automobile Volkswagen en Allemagne, le 17 mars 2021. (JAN WOITAS / DPA-ZENTRALBILD)

"C'est une victoire", a réagi vendredi 7 mai sur franceinfo François Carlier, délégué général de l'association de défense des consommateurs CLCV, alors que la cour d'appel de Pau a reconnu la responsabilité du constructeur automobile Volkswagen dans l’affaire du Dieselgate. Le groupe automobile a été condamné à indemniser un propriétaire ayant été trompé, pour un préjudice de 4 000 euros. 

"C'est une victoire car c'est une première décision de condamnation de Volkswagen, et ça, c'est excellent", s'est satisfait le délégué général de CCLV qui s'était porté partie civile auprès de la victime en 2016. "Cela pourrait constituer une référence pour la suite."

Une "tromperie révoltante"

L'affaire concerne la fiche technique qui était fournie aux propriétaires pour l'achat d'un véhicule Volkswagen entre 2010 et 2015 et sur laquelle un niveau de pollution était affiché. "En réalité, explique François Carlier, c'était plus bien plus parce que le logiciel truquait les émissions au moment de l'homologation". Et donc, c'était clairement une fraude sur le niveau de pollution d'un véhicule, ce qui, évidemment, était tout à fait choquant. C'était une tromperie."

Le délégué général de l'association de défense des consommateurs CLCV estime que Volkswagen est coupable d'une "tromperie révoltante" : "On discute de normes environnementales, puis ça passe au Parlement, puis ensuite ces normes ne sont pas respectées en trichant". "Cela pose un véritable et vaste problème de confiance à la fois sur le marché, mais aussi sur la politique écologique. Il faut en tout cas que justice soit faite", plaide François Carlier.

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