Le gouvernement ne fait aucun geste mais se mobilise quand même pour faire baisser le prix des carburants, qui s’envole à nouveau. Mardi 12 septembre, les distributeurs de carburants ont été convoqués pour faire le point.
Pétroliers, distributeurs, face à la hausse des prix, l’Etat leur demande un effort. Total a prolongé le blocage de ses tarifs à 1,99 euro le litre après la fin de l’année. Mais cela ne convainc pas les clients. “Mais c’est déjà cher. Pourquoi on nous dit que cela bloque à 1,99 euro comme si c’était normal”, se plaint un automobiliste. Pour Franck Talva, la voiture est indispensable chaque jour, notamment pour trouver un emploi. “Compte tenu des profits, ils peuvent faire cet effort-là”, précise-t-il.
Le retour des prix coûtants ?
Les autres distributeurs ont annoncé des mesures, comme des prix coûtants de temps en temps chez Super U. Cela représente une baisse de 1 à 2 centimes par litre. Les distributeurs affirment ne pas pouvoir faire plus. “Nous sommes à prix coûtant, donc le prix d’achat + les frais de livraisons. On est au maximum de ce que l’on peut proposer à nos clients”, explique Sébastien Corrado, directeur général adjoint des enseignes Casino. Les distributeurs renvoient la balle à l’Etat, qui devrait accorder une ristourne sur les taxes, selon eux.
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