Prix du carburant : le gouvernement veut mettre fin à la ristourne sur le gazole non-routier
Ils sont plus gourmands que les voitures mais moins taxés. Les engins de chantiers et les machines agricoles bénéficient d’une niche fiscale sur le carburant. Le gouvernement veut la supprimer pour inciter à moins polluer et pour faire des économies. Dans l’Hérault, Alexandre Boudet, un viticulteur est en pleine vendange. Sa machine tourne au gazole non-routier. Il dit ne pas avoir d’alternative plus verte.
Une suppression progressive
Chaque année, le viticulteur paie autour de 13 370 euros de carburant. Si l’avantage fiscal est supprimé, cela passe à 18 920 euros soit une hausse de 42% qui est difficile à surmonter selon lui. "C’est cumulé à toutes les hausses qu’il y a eu ces derniers temps. Tout triple sauf l’acte du produit qu’on vend", déplore-t-il. Bercy promet une suppression progressive des avantages allant jusqu’en 2030. Mais cela ne rassure pas les principaux concernés qui devront tout de même faire face à la hausse du carburant.
Parmi Nos Sources
Bercy
Fédération nationale des travaux publics (FNTP)
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