Stellantis : Carlos Tavares devrait toucher 36 494 025 euros pour 2023, un salaire qui fait polémique

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Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, devrait toucher 36 494 025 euros pour l'année 2023. Un salaire lié aux très bons résultats de la société, qui fait cependant polémique chez les salariés. "Si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi", a réagi Carlos Tavares.
Stellantis : Carlos Tavares devrait toucher 36 494 025 euros pour 2023, un salaire qui fait polémique Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, devrait toucher 36 494 025 euros pour l'année 2023. Un salaire lié aux très bons résultats de la société, qui fait cependant polémique chez les salariés. "Si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi", a réagi Carlos Tavares. (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Adriaens-Allemand, S. Soltani, A. Dupont, P.-L. Monnier, N. Leydier, M. Le Rue
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Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, devrait toucher 36 494 025 euros pour l'année 2023. Un salaire lié aux très bons résultats de la société, qui fait cependant polémique chez les salariés. "Si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi", a réagi Carlos Tavares.

Carlos Tavares, PDG de Stellantis, devrait toucher 36 494 025 euros pour l'année 2023. Devant le site de Poissy (Yvelines), en région parisienne, dans la matinée du mardi 16 avril, c'est l'indignation. Une rémunération d'autant plus difficile à accepter pour les salariés que l'entreprise a supprimé plusieurs milliers d'emplois dans le monde ces dernières années. Ce niveau de salaire est aujourd'hui lié aux très bons résultats de Stellantis, qui affiche cette année un bénéfice record de plus de 18 milliards d'euros.

Seuls les actionnaires ont le pouvoir de faire pression

Interrogé, Carlos Tavares se justifie : "Au-delà de la dimension contractuelle, il y a la dimension sociétale. Si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi et modifiez la loi, et je la respecterai." Promis en 2012, l'encadrement des rémunérations des grands patrons du privé n'a jamais vu le jour, et la société basée aux Pays-Bas ne dépend pas du droit français. À ce stade, seuls les actionnaires ont le pouvoir de faire pression, s'ils le souhaitent, pour faire modifier la somme.

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