: Vidéo Pourquoi la voiture électrique a eu du retard à l'allumage
Dans les années 1960, les véhicules électriques existaient déjà sans jamais vraiment avoir réussi à emballer les conducteurs. Depuis 2012, leurs ventes ont été multipliées par cinq.
C'était encore impensable il y a quelques années : à France Télévisions, quand les journalistes partent en reportage, ils peuvent désormais s'installer à bord d'une Renault Zoé, la voiture électrique la plus vendue en Europe. A l'occasion du salon de l'automobile, qui s'ouvre samedi 1er octobre à Paris, franceinfo revient sur l'histoire de ce marché, qui a mis des années à décoller, mais dont les ventes s'envolent aujourd'hui.
Dans les années 1960, les véhicules électriques existaient déjà mais en étaient à leur balbutiement. Par la suite, les constructeurs ont rivalisé d'imagination pour créer des prototypes. Peugeot adapte sa 205 avec 300 kilos de batterie sous le capot, Renault propose un véhicule utilitaire ou encore un Espace "vert", mais les critiques sur le manque d'autonomie de ces voitures sont récurrentes.
Un marché en croissance, mais encore marginal
A l'époque, politiques et constructeurs ont d'autres priorités. "On était plus dans une logique d'amélioration du diesel, explique Guillaume Crunelle, responsable de l'industrie automobile au cabinet Deloitte. Pour schématiser, des bornes électriques il y a vingt ans, il y en avait chez vous, mais pas ailleurs. Il n'y avait pas d'écosystème."
Mais les choses bougent. Depuis 2012, les ventes ont été multipliées par cinq, il y a 10 fois plus de bornes de recharge, l'autonomie peut atteindre 600 kilomètres et les achats sont subventionnés. "Vous avez une offre électrique qui permet de satisfaire tous les besoins, affirme Joseph Beretta, président d'AVERE France, l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique. De la toute petite citadine en passant par la moyenne gamme jusqu'à la voiture de luxe." Reste que pour l'instant, ce marché ne représente que 1,2% des ventes automobiles en Europe.
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