Le scandale de Volkswagen fait trembler l'ensemble du secteur automobile
Le gouvernement français veut désormais ouvrir une enquête approfondie pour débusquer d'éventuelles tricheries.
Il s'agissait au départ d'une fraude portant sur quelque 500 000 voitures aux États-Unis. Mais Volkswagen a reconnu ce mardi 22 septembre que 11 millions de véhicules sont finalement concernés à travers le monde. Presque toutes les marques du groupe utilisent en effet le moteur diesel quatre cylindres TDI de deux litres. Volkswagen donc, mais aussi Audi, Skoda ou encore Seat. Ce matin à New York, le responsable américain du groupe a présenté ses excuses.
Un aveu qui va coûter cher
Volkswagen a d'ores et déjà provisionné 6,5 milliards d'euros dans ses comptes du troisième trimestre. Les autorités américaines ne feront pas de cadeau au constructeur européen. L'amende risque d'atteindre des sommets, sans compter que les États-Unis ne sont pas les seuls à lui demander des comptes. L'Allemagne leur a emboité le pas et en France le gouvernement a également réclamé une enquête approfondie. La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, l'a annoncé dans la foulée : cette enquête visera également les marques françaises, car chez nous aussi les constructeurs se sont engagés dans la course au mieux-disant écologique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.