Renault : une enquête qui pourrait coûter cher

Le gouvernement a annoncé qu'il n'y avait pas eu de fraude chez Renault, mais malgré cela, les suspicions ont jeté le doute chez les investisseurs et cette affaire pourrait bien coûter cher au constructeur. Dès jeudi 14 janvier, à la clôture de la bourse, l'action avait chuté de 9%, l'équivalent de deux milliards d'euros environ. Mais c'est surtout l'image du groupe qui en prend un coup alors que la marque au losange n'est pas accusée.

Des effets sur le secteur

Renault ne plonge pas seul, ses équipementiers Valéo et Faurecia ont eux aussi constaté une baisse de leurs actions. Autre effet collatéral, le cours de son concurrent PSA a également chuté (-5%). Toute la filière est touchée ce jeudi. Les constructeurs français peuvent toutefois espérer s'en sortir mieux que Volkswagen qui a effectivement truqué ses moteurs. L'entreprise allemande a beaucoup perdu ces dernières semaines.