Blocage des raffineries : "Il n'y a pas de risque de pénurie d'essence"
La CGT du secteur pétrole appelle au blocage des raffineries en France pour obtenir le retrait de la loi Travail et plusieurs dépôts d'essence sont déjà ciblés par des actions au Havre, à Lorient et Rennes dans l'Ouest mais aussi à Valenciennes dans le Nord. "Pour l'instant, il n'y a pas de risque de pénurie d'essence" , a voulu rassurer Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports, sur France Info vendredi matin.
Alain Vidalies : "Il n'y a pas de risque de pénurie d'essence à court terme" https://t.co/lrOhuYZ17M
— France Info (@franceinfo) May 20, 2016
Des stations-service fermées
Alain Vidalies a toutefois admis que "20% des stations-service autour du Havre et de Rouen sont fermées". Le secrétaire d'Etat aux Transports a rappelé qu'"en France, il y a un système organisé qui s'appelle 'les stocks stratégiques'" ajoutant "nous ne les avons pas utilisés pour l'instant" . "Evidemment, si ça durait des semaines, la question se poserait" a précisé Alain Vidalies répondant à une interrogation sur une intervention des forces de l'ordre pour débloquer les raffineries et dépôts d'essence.
Jeudi soir, la préfecture du Calvados a tenu la comptabilité des stations "en rupture totale" de carburant tout en réfutant la situation de pénurie mais en appelant les automobilistes au "civisme" pour éviter d'amplifier la situation.
La CGT du pétrole appelle ce vendredi à ce que "les raffineries arrêtent leurs installations de produits pétroliers" . Emmanuel Lépine, responsable de la branche pétrole au syndicat a résumé ainsi la consigne : "En quelque sorte, on coupe la source" .
Les blocages, totaux ou partiels, de dépôts ou de raffineries ont provoqué des situations de pénurie, surtout dans le nord-ouest de la France.
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