Cet article date de plus de neuf ans.

Bonduelle reconnaît la présence de viande dans des boîtes de légumes

La marque française assure respecter la législation en ajoutant des "arômes d'origine animale" dans certains de ses produits.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Parmi les produits Bonduelle contenant des arômes d'origine animale, on compte les boites de conserve de haricots verts. (MAXPPP)

Les consommateurs végétariens, et plus généralement ceux qui ont un régime particulier vis-à-vis de la viande, vont devoir se renseigner avant de consommer des légumes en boite ou des surgelés. D'après Vegemag, site d'information destiné aux végétariens et végétaliens, la marque Bonduelle a reconnu que certaines de ses boîtes de légumes, et certains de ses produits surgelés et "traiteurs", contiennent des traces de viande animale.

Selon le courrier adressé par Bonduelle au site internet, sur les 300 produits commercialisés par l'entreprise, 18 contiennent "des arômes naturels d'origine animale", simplement étiquetés "arômes" ou "arômes naturels" sur les produits mis en cause.

Un signalement à venir... sur internet

Précisant bien que cette pratique est "en conformité avec la réglementation française", Bonduelle liste ensuite les produits concernés : flageolets, haricots verts et blancs, champignon à la Grecque ou encore épinards en branches à la crème fraîche. Comme le précise Bonduelle à BFMTV, la plupart des boîtes concernées sont des plats cuisinés à base de légumes.

L'enquête d'"Envoyé spécial" sur le sujet avait déjà mis en lumière la présence de traces de viande animale dans des produits de la grande consommation, y compris les plus inattendus,. En revanche, rares sont les entreprises qui le reconnaissent. Dans son courrier, Bonduelle s'est engagé à "étudier l'opportunité" de signaler sur son site internet quels produits sont à éviter pour les végétariens. Rien, en revanche, ne semble prévu concernant un signalement sur les étiquettes, regrette Vegemag.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.