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Budget 2019 : "Il y a un ras-le-bol fiscal" et "il est légitime"

Jean-Noël Barrot, député MoDem des Yvelines, a expliqué, sur franceinfo, qu'au fil des ans de nombreuses taxes se sont empilées sans que les Français comprennent l'objectif de celles-ci.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Noël Barrot, député MoDem des Yvelines et vice-président de la commission des Finances, le 3 octobre 2017, à l’Assemblée nationale. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Le gouvernement présente, lundi 24 septembre, le budget pour 2019. Il promet de rendre aux Français six milliards d'euros sous forme de baisse d'impôts. Une bonne nouvelle, car "il y a un ras-le-bol fiscal et il est légitime parce que se sont empilées au fil des années un certain nombre de taxes sans qu'on en comprenne réellement la finalité", a affirmé, lundi matin sur franceinfo, Jean-Noël Barrot, député MoDem des Yvelines et vice-président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale.

C'est vraiment l'héritage du passé qui a conduit à ce ras-le-bol fiscal.

Jean-Noël Barrot

à franceinfo

L'augmentation de la CSG n'est pas en cause, selon le député des Yvelines, car elle "a été augmentée en contrepartie d'une forte baisse sur les cotisations sociales payées par les salariés qui vont le voir dès le mois d'octobre prochain et l'année prochaine". Elle sera de l'ordre d'une vingtaine d'euros supplémentaires par mois pour un couple qui gagne mensuellement 4 000 euros. Dans les Yvelines, "pour 283 000 familles, ce seront 200 euros en plus dans le portefeuille des ménages. L'année prochaine s'ajoutera à cela la possibilité d'être exonéré, pour les heures supplémentaires travaillées, des cotisations salariales et là c'est une moyenne de 200 euros par an qui pourront améliorer la situation", a détaillé Jean-Noël Barrot.

L'augmentation du prix de l'essence et de la cigarette pèse de plus en plus sur le porte-monnaie des Français : "Il faut assumer que la fiscalité puisse être utilisée pour faire évoluer nos comportements. Nous ne pouvons pas rester dans la situation actuelle où, notamment en matière d'écologie, nous allons dans le mur. Il faut que les comportements évoluent et la seule manière de le faire, c'est d'utiliser aussi le levier fiscal", a-t-il expliqué.

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