Écologie : le ministère impossible
Après la démission de Nicolas Hulot le 28 août, retour sur les déboires récurrents des anciens ministères chargés de l'Écologie.
La démission de Nicolas Hulot mardi 28 août met en lumière les nombreuses déconvenues entre les ministères en charge des enjeux environnements et les gouvernements. Que ce soit le ministère de l'Environnement, de l'Écologie ou de la Transition énergétique, ce portefeuille a été souvent synonyme de crise ouverte. La longévité moyenne d'un ministre est seulement de 19 mois. Quinze ministres se sont succédé depuis 1995.
Écologie sans moyens, pression des lobbies
Année après année, les anciens ministres dénoncent les mêmes choses. Sous le quinquennat Hollande, Delphine Batho a été limogée pour avoir critiqué le budget alloué à son ministère. Sous ce même quinquennat, la polémique sur les déversements des boues rouges en Méditerranée avait entériné le divorce entre Ségolène Royal et l'ancien Premier ministre Manuel Valls.
Jean-Louis Borloo, sous le quinquennat Sarkozy, finira pas partir, déçu par le manque de moyens alloués après les promesses du Grenelle de l'environnement. "J'ai accompli mes réformes malgré François Fillon, il fut presque toujours mon principal opposant", déclara-t-il alors à l'époque.
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