Le budget 2024 définitivement adopté après le rejet d'une motion de censure à l'Assemblée nationale

La motion de censure déposée par les groupes de gauche à l'Assemblée nationale, après le 23e recours au 49.3 par Elisabeth Borne, a été largement rejetée.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'hémicycle de l'Assemblée nationale, le 19 décembre 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le projet de loi de finances pour l'année 2024 a été définitivement adopté, jeudi 21 décembre, par le Parlement, après le rejet d'une nouvelle motion de censure à l'Assemblée nationale. Présentée par la gauche en réponse à l'utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne, mardi, elle n'a recueilli que 116 voix sur les 289 suffrages nécessaires.

Dans l'hémicycle, jeudi, la Première ministre a défendu le projet de loi en mettant en avant la création de plus de 2 000 postes de policiers et gendarmes, une hausse des moyens de la Justice et de la Défense, des revalorisations pour les enseignants et un "budget vert" comprenant 7 milliards d'euros supplémentaires en faveur de la transition écologique. Comme l'an dernier, le gouvernement a eu recours à dix reprises à l'arme constitutionnelle du 49.3 pour faire passer sans vote ce budget et celui de la Sécurité sociale, définitivement adopté le 4 décembre.

Le gouvernement est sur une ligne de crête entre ses dépenses et la volonté de réduire le déficit public à 4,4% du PIB en 2024. Bercy a promis d'aller chercher 12 milliards d'économies supplémentaires par an à partir de 2025. Une mission "difficile", reconnaissent des députés macronistes. La gauche dénonce "l'austérité" et reproche au gouvernement de ne pas en faire assez sur l'écologie et le logement, tout en refusant d'augmenter la fiscalité des plus riches ou des grandes entreprises.

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