Comment Uber cherche à débaucher des chauffeurs de taxis
La lettre signée Uber est cordiale. Elle appelle les chauffeurs de taxis par leur prénom. Rémi, artisan taxi parisien, a eu la grande surprise d'en recevoir une dans sa boîte aux lettres : "Ils me proposent de venir travailler chez eux , raconte-t-il. J'ai rigolé parce que quand on est propriétaire de sa licence, on ne va pas l'abandonner pour rejoindre une multinationale américaine. Je trouve qu'ils sont un peu gonflés !"
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Uber a besoin de milliers de chauffeurs rapidement
D'autres chauffeurs de taxis ont été démarchés à Bordeaux ou encore à Strasbourg. Des chauffeurs disposant généralement d'une licence pour du transport public collectif jusqu'à neuf personnes, mais pas de licence VTC. Ce qui suscite des craintes à la Fédération nationale du taxi présidée par Christophe Vanlierde : "Uber tenterait-il maintenant de déréglementer le transport public collectif ? C'est la question qu'on se pose."
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