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Compétitivité : la France glisse du 21e au 23e rang mondial

Selon l'enquête du WEF (Forum économique mondial), les règles restrictives du marché du travail, les taux d'imposition et les règles fiscales compliquent la tâche des entrepreneurs dans l'Hexagone.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'indice global de la compétitivité, créé en 2004 par le WEF, est établi à partir d'une centaine d'indicateurs économiques et de sondages réalisés auprès de 15 000 chefs d'entreprises dans plus de 140 pays. (JOHANNES EISELE / AFP)

La compétitivité a beau avoir été au centre des débats politiques français depuis un an, l'Hexagone continue à reculer dans le classement annuel établi par le Forum économique mondial de Davos (WEF). Cette fondation organise notamment chaque année la rencontre de Davos (Suisse), qui regroupe l'élite des décideurs économiques et politiques, et qui est très critiquée par les opposants à la mondialisation libérale.

L'étude sur la compétitivité, publiée mercredi, montre que la France est passée de la 21e place en 2012 (18e place en 2011) à la 23e cette année. L'indice global de la compétitivité, créé en 2004 par le WEF, est établi à partir d'une centaine d'indicateurs économiques, et de sondages réalisés auprès de 15 000 chefs d'entreprises dans plus de 140 pays. 

La Suisse, pays le plus compétitif

La Suisse conserve sa position de pays le plus compétitif pour la cinquième année consécutive. Viennent ensuite Singapour, suivi de la Finlande, de l'Allemagne (qui progresse de deux places) et des Etats-Unis. Ces derniers enrayent ainsi un déclin de quatre années consécutives en gagnant deux places.

L'indice pour la France (5,1 sur une échelle de 7) ne varie pas et le recul s'explique d'abord par l'amélioration des résultats d'autres pays. Selon l'enquête du WEF, les règles restrictives du marché du travail, les taux d'imposition et les règles fiscales compliquent la tâche des entrepreneurs dans l'Hexagone.

L'économie pointée du doigt, les infrastructures applaudies

La France obtient sa plus mauvaise note en matière de pratiques d'embauche et de licenciement (144e position). Parmi ses plus mauvais résultats figurent aussi la question des incitations fiscales à l'investissement (137e position), la dette publique (135e position), les relations entre patrons et salariés (135e position), le taux d'imposition (134e position) ou encore l'environnement macroéconomique (73e position), l'efficacité du marché du travail (71e position), les institutions (31e position) et l'efficacité du marché de distribution (45e position).

Elle obtient en revanche de très bonnes notes en matière d'inflation (1re position), de qualité des routes (2e position), des infrastructures ferroviaires (4e position), de nombre de téléphones fixes par habitants (3e position). La gestion de ses écoles est également bien notée (5e position) ainsi que les dépenses des entreprises en Recherche et Développement (15e position).

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